Nos déplacements

Le vélo

L'expérience de Thomas

« De manière générale j'ai l'impression que j'arrive plus en forme et de meilleure humeur »

J'ai commencé à me déplacer en vélo à la fin du secondaire,

c'était plus rapide qu'à pied et je ne devais pas dépendre des horaires de bus parfois hasardeux. Ça a continué à l'université et dans mes premiers boulots quand la distance le permettait.

Maintenant, j'ai une voiture de société mais je préfère souvent éviter les bouchons donc je prend encore mon vélo.

Photo de Thomas à côté de son vélo, devant chez lui.

Ça demande un peu plus d'organisation parce qu'il faut des vêtements adaptés et la possibilité de se changer, mais j'ai perdu du poids à force de faire du vélo tous les jours et de manière générale j'ai l'impression que j'arrive plus en forme et de meilleure humeur.

Il y a des coûts, surtout que là j'ai voulu me faire plaisir donc j'ai pris un vélo un peu cher. Il faut aussi compter le matériel à pluie et une centaine d'euros d'entretien par an, mais juste en comptant l'essence j'ai l'impression que je fais des économies par rapport à la voiture.

Si on veut se faire plaisir et se lancer à fond, un bon vélo peut coûter un peu cher, mais il est possible d'en trouver d'occasion à partir d'une cinquantaine d'euros !

Personnellement, j'ai du plaisir à rouler à vélo, j'écoute des podcasts mais c'est pas conseillé niveau sécurité.

Pour le côté dangereux, c'est sûr qu'il y a un risque, mais une fois qu'on s'est habitué à la ville on relativise et on prend de bons réflexes, il faut aussi savoir bien s'équiper, notamment pour rouler le soir. Maintenant, je me sens pas plus en danger qu'à pied quand je traverse la route.

Il existe des groupes qui militent pour l'amélioration des infrastructures et de la situation des cyclistes, comme le GRACQ, dont on peut devenir membre pour profiter d'avantages et aider la cause cycliste.

Photo de Thomas à vélo sur la route.

À ceux qui hésite à s'y mettre : il faut vraiment essayer ! Surtout s'ils font tous leurs déplacements en voiture, ça vaut la peine de regarder les alternatives. Il faut juste essayer au moins un mois, parce que les premiers jours sont difficiles le temps qu'on s'habitue

Les premiers jours peuvent effectivement être difficiles, mais on s'habitue rapidement, surtout sur les chemins qu'on prend régulièrement, et les avantages se font vite sentir.

Photo de Thomas à vélo sur une autre route.

Je pense qui si beaucoup de monde s'y mettait, ça pourrait changer la situation au quotidien. Je me rappelle à la dernière journée sans voiture, j'ai vu qu'il y avait beaucoup plus de bruxellois avec des vélos que ce qu'on voit les autres jours.

On était beaucoup plus sur les routes que ce qui aurait été possible si chacun était dans une voiture et c'était beaucoup plus convivial. Donc je pense vraiment que c'est juste une question de volonté. On a aussi une énorme pollution à Bruxelles, principalement due aux voitures, juste pour ça ça vaut la peine de faire l'effort de changer je pense.

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